ÉCHEC D’IMPLANTATION

Le processus d’implantation est particulièrement complexe. Fertty vous l’explique.

Réceptivité endométriale

 

Le processus d’implantation est particulièrement complexe et exige d’une part un embryon de bonne qualité (au stade de blastocyste) ainsi qu’un endomètre réceptif. L’endomètre ne sera réceptif que pendant une période assez courte appelée « fenêtre d’implantation », période qui se situe généralement entre le 5e et le 7e jour de l’ovulation. On estime que, dans 20 à 30 % des cas d’infertilité, cette fenêtre est retardée ce qui entraîne une diminution de la capacité de réception de l’endomètre à l’implantation.

 

Les tests de réceptivité endométriale, réalisés dans le cadre de la génétique moléculaire, permettent de déterminer quel serait le moment idéal d’implantation (fenêtre d’implantation). Ils permettent de repérer le moment où l’endomètre est le plus réceptif et d’optimiser le transfert. Il s’agit ainsi d’adapter le transfert aux patientes ayant subi des échecs lors de cycles précédents.

 

Ces tests reposent sur l’analyse de l’expression de différents gènes dans l’endomètre, qui permet de déterminer le niveau de réceptivité de celui-ci au moment du transfert d’embryons. Grâce à cette technique, le pronostic reproductif de nombreuses patientes présentant une fenêtre d’implantation retardée s’est amélioré ces dernières années.

 

En quoi consiste un échec d’implantation ?

On considère qu’il y a échec d’implantation si aucune grossesse n’est obtenue après le transfert de 3 embryons au stade de blastocyste de bonne qualité.

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Les tests de réceptivité endométriale permettent de déterminer le moment idéal pour l’implantation
Pour cela on analyse l’expression de différents gènes dans l’endomètre qui permet de savoir si l’endomètre est réceptif ou non au moment du transfert embryonnaire
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Pourquoi l’implantation peut-elle échouer ?
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Cause embryonnaire : dans 80 % des cas c’est l’embryon qui est à l’origine de l’échec d’une grossesse

Les anomalies génétiques chez des embryons apparemment normaux sont généralement la principale cause de l’échec d’une implantation. Fertty propose un test génétique préimplantatoire pour exclure toute altération génétique des embryons. Lorsque l’embryon atteint le stade de blastocyste (et possède environ 1 000 cellules), nous effectuons une biopsie sur 3 ou 4 cellules pour réaliser une analyse génétique et vérifier que l’embryon est de bonne qualité avant de le transférer.

Causes d’ordre clinique chez la mère : il peut s’agir d’un problème d’endomètre non réceptif, de thrombophilies, d’anomalies du système immunitaire ou d’anomalies anatomiques. Explication de ces différentes causes
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Endomètre non réceptif : Très peu de patientes sont touchées par ce phénomène assez rare caractérisé par un endomètre qui n’est pas réceptif au moment où il devrait l’être, au moment du transfert en l’occurrence. Dans ce cas, une biopsie de l’endomètre permettra de rechercher les jours où l’endomètre est le plus réceptif au transfert embryonnaire. Cette biopsie de l’endomètre permet d’étudier la configuration génétique de l’endomètre de la patiente.

 

Thrombophilies :  Les thrombophilies sont généralement des affections qui interfèrent avec le processus de coagulation du sang et provoquent un risque accru de thrombose. Elles peuvent être congénitales ou acquises. Le lien entre les thrombophilies congénitales et les échecs d’implantation est faible. Il convient toutefois de les examiner notamment en cas d’antécédents familiaux ou personnels d’événements thrombotiques. Parmi les thrombophilies acquises, la plus importante pour la grossesse est le syndrome des antiphospholipides, car au-delà d’augmenter le risque de thrombose, il augmente le risque de complications de type pré-éclampsie, éclampsie et fausse couche. Il a également été démontré que les anticorps antiphospholipides peuvent interférer directement avec le processus d’implantation et le développement de l’embryon. Un diagnostic et un traitement précoces permettent d’améliorer les résultats et de réduire les complications. 

 

Anomalies du système immunitaire :  Le système immunitaire est fondamental en matière de reproduction humaine. Dans l’endomètre, les lymphocytes NK (natural killer) sont des cellules spécifiques qui ne vont pas, comme leur nom l’indique, combattre l’embryon, mais au contraire vont, en temps normal, favoriser l’implantation et le développement précoce du placenta. Ces cellules sont dotées de récepteurs de type immunoglobuline (KIR) qui leur permettent d’interagir avec des molécules exprimées par l’embryon (HLA-C). Il a été démontré qu’une certaine combinaison de récepteurs KIR, connue sous le nom de génotype AA, augmente le risque d’échec d’implantation, de fausses couches à répétition, de pré-éclampsie et de retard de croissance intra-utérin (RCIU).

En revanche, dans certains cas, les mécanismes qui empêchent le système immunitaire d’attaquer notre propre corps ne fonctionnent pas et des anticorps attaquent nos propres cellules ou tissus (auto-anticorps), donnant lieu à ce que nous appelons les maladies auto-immunes. La présence d’anticorps anti-thyroïdiens, par exemple, est associée à une probabilité plus faible de donner naissance à un enfant vivant, à un risque accru de fausse couche et, dans certains cas, à une baisse du taux d’implantation dans le cadre d’une PMA. 

 

Par ailleurs, les maladies auto-immunes systémiques telles que le lupus sont souvent associées à des anticorps antiphospholipides qui peuvent avoir un effet négatif sur le résultat des techniques de PMA et sur l’évolution d’une grossesse.   

 

Enfin, une autre maladie auto-immune, la maladie cœliaque, est également associée à l’échec d’implantation. Chez les patientes présentant des anticorps positifs à la maladie cœliaque, un régime sans gluten peut contribuer à améliorer les résultats des techniques de PMA.

 

Même si les anomalies du système immunitaire ne sont pas la cause la plus fréquente des échecs de grossesse, elles occupent une part plus importante en cas d’échec lié à une cause inexpliquée ou lorsque des embryons génétiquement sains ont été transférés sans obtenir de grossesse. C’est pourquoi nous mettons à disposition de nos patientes, le cas échéant, des techniques avancées de diagnostic du système immunitaire et la possibilité de suivre un traitement spécifique si une altération est identifiée. 

 

Anomalies anatomiques : La présence de myomes ou de malformations dans l’utérus peuvent être une cause d’échec d’implantation. La plupart de ces problèmes peuvent être résolus via une hystéroscopie.

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Causes d’ordre clinique chez le père : même si le spermogramme est normal, les spermatozoïdes peuvent présenter des anomalies génétiques qui peuvent empêcher d’obtenir une grossesse

Dans certains cas, même si le spermogramme est normal, les spermatozoïdes peuvent présenter des anomalies génétiques qui peuvent empêcher d’obtenir une grossesse. Il existe deux méthodes pour étudier ces anomalies en procédant à une étude génétique des spermatozoïdes avec une analyse FISH des spermatozoïdes ou en analysant les anomalies de la méiose.

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